Monique est née en 1927. Je suis allée à deux reprises recueillir ses souvenirs pour en écrire un livre, que ses enfants ont souhaité lui offrir, à elle mais aussi à toute la famille.
« En 1940 les enfants reviennent vivre à Paris avec leurs parents et la vie de famille reprend. Mais c’est l’Occupation et le climat psychologique est pesant. Il engourdit la vie quotidienne qui se poursuit malgré la nouvelle donne. Il y a le couvre-feu, les trottoirs dont il faut descendre pour laisser passer les Allemands quand on les croise, on les voit dans les rues, dans le métro, avec leur uniforme. On se fait petit, invisible, on rase les murs. Il ne faut rien dire, baisser la tête et tenter de passer inaperçu autant que possible. »
Tu feras ça plus tard